Le défenseur central argentin Leonardo Balerdi a été une pierre angulaire de l’Olympique de Marseille en 2024, s’affirmant à la fois comme un pilier défensif et un leader sur le terrain, un contraste frappant avec ses débuts timides à l’OM.
Promu capitaine de l’équipe en début de saison par l’entraîneur Roberto De Zerbi, Balerdi a assumé ses responsabilités avec résilience, s’adaptant aux attentes accrues qui accompagnent la direction d’un club aussi historique que l’OM.
L’ancien joueur de Dortmund a vu sa cote monter et descendre à la manière d’instruments volatiles, mais c’est une année au cours de laquelle il a retrouvé sa place en équipe nationale argentine, a reçu le brassard olympien et a entretenu un parcours surprenant jusqu’aux demi-finales de la Ligue Europa.
En effet, ce n’est qu’en 2023 que le défenseur a attiré les foudres d’un supporter marseillais en particulier qui s’est engagé à faire une grève de la faim jusqu’au départ de Balerdi, tant il souhaitait le voir vendu.
Les performances de Balerdi cette saison reflètent son évolution en tant que joueur. Connu pour son sang-froid dans la construction du jeu depuis l’arrière, il a joué un rôle essentiel dans l’orchestration de la structure défensive de Marseille.
Sa précision de passe a été une caractéristique remarquable, avec un taux de réussite élevé même dans des situations pressantes.
Malgré des critiques occasionnelles pour ne pas s’imposer suffisamment physiquement, le joueur de 25 ans a été constant dans les duels aériens et a lu le jeu efficacement pour intercepter les passes dangereuses.
Dans tous les matchs de Ligue 1, Balerdi a été un pilier de l’équipe, offrant des performances constantes tout au long de l’année civile en Ligue 1 et en Europe.
Alors que la ligne défensive de Marseille a été confrontée à des défis, en particulier dans les rencontres à enjeux élevés, la capacité de Balerdi à diriger et à organiser ses coéquipiers a contribué à une période inhabituellement stable pour le joueur.
La nouvelle saison sous la direction de De Zerbi n’a cependant pas été sans défis. Balerdi a été critiqué pour avoir laissé le doute s’infiltrer dans son jeu, avec le but contre son camp dans le Classique contre le PSG et le carton rouge précoce qu’il a reçu contre Lyon (après un avertissement dans les 30 secondes), ce qui lui a valu des critiques méritées.
Son nouveau statut était censé permettre à Marseille de ne pas se laisser distancer par l’expérimenté Chancel Mbemba.
Geoffrey Kondogbia étant de plus en plus utilisé en défense et Lilian Brassier ayant du mal à s’imposer, c’est Balerdi qui assume la responsabilité d’être un rouage important des plans de De Zerbi.
En clair, il n’y a guère de place pour l’erreur. Au fil de la saison, Balerdi reste un pilier des ambitions marseillaises.